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Opération laser TransPKR à Paris

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Opération laser TransPKR à Paris

La Trans-PKR est une technique de chirurgie réfractive dérivée d’une méthode ancienne, appelée PKR (photokératectomie réfractive). Elle fait appel au laser Excimer pour modeler la cornée et ainsi corriger les troubles de la réfraction (myopie, astigmatisme, hypermétropie, etc.). Nous vous proposons un focus sur cette technique, largement utilisée par préférence au Lasik pour traiter certains profils de patients. Certains chirurgiens ne réalisent d’ailleurs que cette technique chirurgicale pour éviter tout risque supplémentaire à leurs patients.

Chirurgie réfractive par trans-PKR : qu’est-ce que c’est ?

La Trans-PKR est une technique chirurgicale qui prend appui sur celle, plus ancienne et bien rôdée, de la PKR (photokératectomie réfractive).

Elle consiste à corriger les troubles réfractifs en modelant la cornée pour lui redonner une courbure normale, en deux temps : un pelage de l’épithélium pour accéder aux couches cornéennes profondes (stroma), puis un remodelage de la cornée au laser. Ainsi, le défaut de courbure étant corrigé, le patient peut se passer du port de lunettes ou de lentilles de contact. Dans le cadre de la technique PKR, le pelage, qui correspond à la première phase du processus, est réalisé manuellement, au contact de l’œil. Avec la trans-PKR, c’est le laser Excimer qui est utilisé pour le débridage de l’épithélium, par photoablation des tissus. Ainsi, tout contact direct avec l’œil est évité et le geste est extrêmement précis.

Cette technique « 100% laser » est donc à la fois très précise et très sûre.

Dans quels cas avoir recours à la transPKR?

La trans-PKR est indiquée pour traiter les troubles de la réfraction chez les patients qui ne souhaitent pas porter de lunettes ou de lentilles de contact, par lassitude ou du fait d’une activité professionnelle ou sportive qui les contre-indique. Le trouble visuel doit être stabilisé depuis au minimum deux ans. Traditionnellement, la PKR est préférée au Lasik pour les patients dont la cornée est fragile, quelle qu’en soit la raison :

  • Traumatisme antérieur
  • Fragilité congénitale
  • Pathologie affectant la cornée comme le kératocône, etc…

Elle est également plus indiquée pour les troubles visuels légers à modérés, le Lasik étant plus efficace sur les troubles sévères.

Comment se déroule la chirurgie réfractive trans-PKR ?

La technique de la trans-PKR est exactement la même que celle de la PKR. Seules les modalités de pelage de l’épithélium sont différentes : manuel pour la PKR, réalisé au laser, par photoablation, dans le cadre de la trans-PKR.  

En pratique

L’intervention est réalisée en chirurgie ambulatoire : le patient peut donc rentrer chez lui le soir même. Le mieux est d’être accompagné et de rentrer en taxi ou en voiture particulière. L’anesthésie est locale, topique : elle consiste en l’instillation de gouttes anesthésiantes dans les deux yeux, qui peuvent être traités en même temps. La tête du patient est maintenue pour éviter tout risque de mouvement qui pourrait gêner le geste.

L’opération est la plus courte de toutes les chirurgies laser de l’œil qui existe. Le laser va durer entre 30 et 60 secondes par œil maximum. La chirurgie ne durera au total moins de 10 minutes pour les deux eux. Elle est totalement indolore et sans contact. Il y a un eye tracker actif durant l’intervention au laser. Cela permet ainsi au laser de suivre l’œil en cas de micromouvement et de s’arrêter si l’œil bouge trop.

 

Déroulement de la chirurgie réfractive trans-PKR

La procédure se déroule en plusieurs étapes successives.

 

  • L’ophtalmologiste commence par photoablater l’épithélium au laser, c’est-à-dire la couche la plus superficielle de la cornée. C’est cette phase qui est réalisée manuellement dans le cadre de la PKR. Le laser Excimer permet un geste très précis, qui ouvre la voie vers les couches plus profondes de la cornée appelées stroma.
  • Dans un deuxième temps, l’ophtalmologiste intervient sur la cornée pour modifier sa courbure en fonction du trouble de la réfraction traité. Pour ce faire, il utilise également le laser Excimer. Il s’agit de la deuxième phase. Cette phase est intégrée directement avec l’étape 1.
  • À la fin du temps opératoire, une lentille pansement est posée sur l’œil du patient. Cette lentille devra être conservée pendant quelques jours pour faciliter la cicatrisation et de diminuer la douleur. Les lentilles ne sont pas obligatoires, certains praticiens ne préfèrent pas en mettre car ils ont peur d’une infection cornéenne suite à la chirurgie. Si le patient respecte le protocole de traitement post opératoire. Dans ces cas-là, il n’y a pas de risque d’infection.

Suites opératoires et post-opératoires de la chirurgie par trans-PKR

Les suites opératoires de la trans-PKR ne se différencient pas fondamentalement de celles de la PKR.

Contrairement au Lasik, qui consiste à ouvrir un volet sur l’épithélium pour accéder au stroma, la trans-PKR repose sur une « agression contrôlée » de l’épithélium. Celui-ci va se régénérer rapidement et revenir couvrir normalement la cornée, en quelques jours. Le laser est couplé à un oct épithélial (MS 39), cela permet ainsi d’ablater de façon extrêmement précise l’épithélium de la cornée et du stroma.

Pendant ce laps de temps, la vision est floue. Il faut donc compter environ une semaine pour récupérer une acuité visuelle correcte. Souvent, cela implique une interruption de ses activités professionnelles et sportives, non seulement en raison de la gêne mais aussi pour protéger l’œil de tout risque de choc qui pourrait compromettre ou retarder la cicatrisation de l’épithélium.  La vue est vraiment bonne au bout de 3 semaines minimum et ne cesse de s’améliorer avec le temps. Dans de rare cas, la récupération visuelle peut être plus longue chez certains patients. 

Les suites opératoires sont essentiellement marquées par : 

  • Une sécheresse de l’œil qui est cependant moins importante que celle qui fait suite à un traitement au Lasik puisque les nerfs cornéens n’ont pas été sectionnés. Des collyres lubrifiants sont prescrits pour la traiter. La situation se normalise au fur et à mesure de la reconstitution de l’épithélium. Cette sécheresse oculaire peut affecter la vision et empêcher une bonne récupération visuelle dans les semaines qui suivent la chirurgie.
  • La perception de quelques halos qui peuvent être particulièrement gênants pour la conduite automobile, surtout nocturne, et dans le cadre de certaines activités professionnelles. Ils disparaissent généralement en quelques semaines.

Au bout d’une semaine, une fois que l’épithélium s’est reconstitué, la vision devient de plus en plus nette et le patient retrouve une bonne acuité visuelle en constante amélioration.

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Risques et complications de la transPKR

Au-delà des simples effets secondaires, qui sont parfaitement normaux dans les suites d’une chirurgie réfractive, la trans-PKR peut également être à l’origine de complications plus sévères, bien qu’elles soient rares.

 

  • La haze : c’est une complication propre à la technique. Elle consiste en la formation d’une sorte de voile sur la cornée, en réaction à son ulcération lors de l’intervention. Cette complication concerne surtout la technique classique PKR, qui implique un pelage manuel de l’épithélium et un contact direct avec l’œil. Elle est beaucoup moins fréquente avec la trans-PKR.
  • Une infection : elle est toujours possible même si les risques sont limités par l’instillation en post-opératoire de collyres antibiotiques. C’est la raison pour laquelle le suivi scrupuleux des consignes post-opératoires est essentiel.
  • Une ectasie cornéenne : cette complication exceptionnelle et redoutée consiste en une déformation secondaire de la cornée. Elle peut se produire après une chirurgie réfractive, quelle que soit la technique. Elle est difficile à prendre en charge et survient généralement plusieurs mois, voire plusieurs années, après l’intervention. Les patients qui en sont affectés avaient souvent une fragilité de la cornée. Cette fragilité est en principe détectée lors de la consultation pré-opératoire mais il arrive parfois qu’elle passe inaperçue.

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