Opération myopie Paris

La myopie est un trouble de la réfraction qui empêche de voir correctement de loin. Généralement diagnostiquée dans l’enfance, elle se traite essentiellement par le port de lunettes ou de lentilles de contact. Mais la chirurgie donne également de très bons résultats. Le nombre de myope est en constante augmentation et on estime que plus de 60% des personnes seront myopes en 2050. Il s’agit d’une véritable épidémie mondiale, la principale cause est l’évolution de nos modes de vies avec une utilisation de notre vue de près au quotidien. Focus sur la myopie, ses causes, son diagnostic et son traitement.

Qu’est-ce que la myopie : définition ?

La myopie est une anomalie de la réfraction fréquente puisqu’elle affecte près d’un tiers de la population française. Une personne myope voit mal de loin : la vision est floue, à des distances variables selon le degré de myopie. La myopie peut être associée à d’autres troubles de la réfraction, comme l’astigmatisme, l’hypermétropie et, avec l’âge, la presbytie. La myopie est soit liée à un œil trop long ou une cornée trop cambrée.

Quelles sont les causes de la myopie ?

Causes

La myopie s’explique par une anomalie de la forme de la cornée. Cette lentille transparente, qui se trouve sur la surface de l’œil, joue un rôle essentiel dans la réfraction de la lumière vers la rétine. Lorsque la courbure cornéenne est normale, la lumière se réfracte correctement en un point unique sur la rétine et forme une image dont les contours sont nets.

En cas de myopie, la cornée est anormalement courbée en raison de l’allongement excessif du globe oculaire. De ce fait, les rayons lumineux ne se focalisent pas sur la surface rétinienne, mais en avant d’elle. Au lieu d’un seul point lumineux, une sorte de “tache” se forme donc sur la rétine. Le myope ne voit pas une image nette, aux contours bien définis, mais un objet flou, aux contours vagues.

Les causes de la myopie peuvent être multiples :

 

  • Génétiques : la myopie est souvent familiale.
  • Liées au mode de vie, par exemple si la personne abuse de la lecture sur écran, lit ou travaille dans des conditions de faible luminosité, etc.
  • Liées à l’apparition d’une maladie, par exemple un diabète.

Symptômes

C’est généralement au cours de l’enfance que les premiers signes de myopie se manifestent. À l’école, l’enfant éprouve des difficultés pour voir correctement ce qui est écrit au tableau, plisse les yeux, lit ou écrit la tête très proche de son livre ou de son cahier.  

Quand la myopie apparaît à l’âge adulte, ses manifestations consistent plutôt en :

 

  • Des maux de tête récurrents. 
  • Une sensation de larmoiement à force de plisser les yeux pour voir plus net.
  • Une gêne exacerbée la nuit, avec une vision très floue, par exemple en conduisant sa voiture.

Comment la myopie est-elle diagnostiquée ?

Un examen ophtalmologique simple permet de poser le diagnostic, et en particulier le degré de myopie :

  • Faible quand la puissance de l’œil est comprise entre 0 et -3 dioptries.
  • Moyenne quand la puissance est comprise entre -3 et -6 dioptries.
  • Forte quand la puissance est supérieure à -6 dioptries.
  • Sévère et handicapante au-delà de -10 dioptries : à ce stade, la myopie peut déboucher sur des complications graves, comme un décollement de rétine. Il s’agit le plus souvent de myopie dégénérative pouvant aller jusqu’à -20 dioptries.

Plus la myopie est forte, plus les personnes qui en sont atteint es voient mal à faible distance.

Comment la myopie évolue-t-elle ?

Tout dépend du degré de myopie.

 Une myopie faible à modérée évolue tout au long de la vie. Mais dans un grand nombre de cas, elle finit par se stabiliser à l’âge adulte, passée la vingtaine.

 Les myopies fortes peuvent en revanche avoir une évolution beaucoup plus péjorative. Les risques de complications sont en effet beaucoup plus élevés :

  • Décollement et déchirure de la rétine, fragilisée par l’allongement excessif du globe oculaire.
  • Glaucome qui consiste en une dégénérescence du nerf optique.
  • Cataracte car, en cas de myopie forte, le cristallin s’opacifie plus précocement.
  • Maculopathie myopique, qui consiste en une atteinte de la macula, avec néovaisseau choroïdien.
  • Évolution possible vers la cécité en raison d’un épaississement de la rétine.

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Quels sont les traitements de la myopie ?

Absence de traitement  

Les myopies faibles n’imposent pas toujours de correction, sauf si la gêne est importante pour le patient, par exemple en raison de son activité professionnelle ou de ses activités sportives et de loisirs. Des mesures simples, liées au mode de vie, peuvent être adoptées : éviter de lire ou travailler avec une faible luminosité, poser un filtre sur son écran d’ordinateur, etc. 

Il est préférable de corriger la myopie pour faire travailler l’accommodation et avoir un bon confort en vue de loin.

Orthokératologie (ou lentilles de nuit)

Cette prise en charge s’adresse aux personnes atteintes d’une myopie faible à modérée. Elle consiste à poser sur l’œil, pendant la nuit, une lentille rigide pour corriger la courbure trop prononcée de la cornée. Elle exerce une pression légère qui « aplatit » la cornée et contribue à lui redonner une forme normale. Mais les résultats de ce remodelage sont très temporaires puisqu’ils ne durent que la journée qui suit le port de la lentille.  Le principal intérêt est qu’il y a un véritable effet freinateur de la myopie. Cette méthode peut être utilisée dès l’âge de 8 ans. Il n’y a pas de risque mais que des bénéfices. Bientôt, il sera possible de réaliser ce type d’adaptation chez des patients ayant une myopie > à – 8 dioptries.

Le port de lunettes ou de lentilles cornéennes souples ou rigides

C’est le traitement le plus fréquent de la myopie.

 L’objectif est de compenser la courbure anormale de la cornée par des verres ou des lentilles de forme concave, qui « détournent » les faisceaux lumineux. Ainsi, l’image se forme, non plus en avant de la rétine, mais sur elle, en un point unique. La vision redevient donc nette. Les lunettes sont l’équipement le plus courant. Autrefois jugées peu esthétiques, elles font aujourd’hui partie du quotidien d’un grand nombre de myopes. Plus la myopie est forte, plus le verre sera épais et moins la qualité visuelle sera bonne. Il faudra bien regarder au centre du verre pour avoir une excellente vision. 

Les lentilles de contact, qui peuvent être souples ou rigides, leur sont parfois préférées, pour des raisons diverses : 

  • Esthétiques, le port de lunettes étant parfois mal vécu.
  • Pratiques, notamment pour les personnes sportives.

Elles présentent cependant l’inconvénient d’imposer un entretien rigoureux pour éviter tout risque d’infection de l’œil. Le port de lentilles suppose également de ne pas avoir l’œil trop sec, sous peine d’irritations. Ce peut être un obstacle à certaines périodes de la vie (changements hormonaux, âge, etc.). Sur le long terme, les lentilles sont responsables de syndrome sec oculaire avec des blépharites, une cassure des larmes avec un film lacrymal instable.

L’opération de la myopie à Paris

La chirurgie est une solution pertinente pour les patients myopes qui souhaitent se débarrasser de leurs lunettes pour plus de confort. 

Elle peut consister en :

  • La pose d’un implant phaque myopique, sans ôter le cristallin. Cette lentille est directement insérée derrière l’iris, sous anesthésie locale, et a les mêmes effets que les verres correcteurs. Cette technique s’adresse plus particulièrement aux patients qui ne peuvent pas bénéficier d’un traitement laser. C’est-à-dire les myopies supérieures à -8 dioptries.
  • La chirurgie réfractive au laser: elle consiste en un remodelage de la cornée afin de modifier sa courbure anormale. Elle est généralement réalisée par LASIK, PKR ou TRANSPKR ou avec la technique SMILE, plus récente.

Les deux techniques supposent que la myopie soit stabilisée depuis au moins deux années et l’absence de sécheresse oculaire chronique et sévère avec une kératite.  

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