Le patient hypermétrope souhaitant se faire opérer pour ne plus porter de lunettes se trouve souvent confronté à Paris au choix entre différentes options : quels sont les critères pour trouver la meilleure opération pour hypermétropie selon les cas ?
Opération du patient hypermétrope au laser : le LASIK, la référence
Un œil hypemétrope se caractérise par une puissance optique trop faible, si bien que les rayons lumineux se forment en avant de la rétine, donnant une vision de près floue.
Une opération des yeux au laser chez le patient hypermétrope vise à remodeler la cornée pour lui redonner plus de convexité.
Selon les cas, un chirurgien spécialiste en chirurgie réfractive à Paris peut proposer deux types de laser : un laser femtoseconde pour découper la cornée, et un laser excimer pour remodeler le stroma plus profond.
Pour supprimer une hypermétropie, l’opération des yeux au laser de référence reste à ce jour le LASIK : le chirurgien découpe au préalable un capot cornéen avec le laser femtoseconde, le récline, remodèle le stroma avec le laser excimer, avant de repositionner le capot cornéen en fin d’opération.
Lorsque les indications pour une opération LASIK ne sont pas remplies, comme un risque de choc sur la cornée, le spécialiste en chirurgie réfractive à Paris peut proposer au patient hypermétrope d’autres méthodes pour corriger son amétropie, comme la photokératectomie réfractive PKR ou sa variante TransPKR : dans ce cas, la cornée est pelée avant de remodeler le stroma.
D’autres opérations au laser, utilisées pour la myopie par exemple comme le SMILE, seront probablement proposées à terme pour le traitement de l’hypermétropie.
Opération des yeux pour une hypermétropie forte : les limites du laser
Si une opération des yeux au laser s’est installée comme une routine à Paris, il existe toutefois des cas où elle s’avère contre-indiquée.
Ces contraintes peuvent être liées à la cornée (irrégulière, trop fine, trop fragile…) ou au trouble visuel (hypermétropie forte, astigmatisme important associé…). Dans ce cas, le chirurgien peut modifier la puissance réfractive de l’œil avec une lentille artificielle appelée implant intra-oculaire, pouvant remplacer le cristallin normal (chirurgie du cristallin clair ou PRELEX) ou venant se placer devant le cristallin laissé en place, en arrière de l’’iris (implant PHAKE hypermétropique).
La pose d’un implant phake reste fréquemment proposée pour corriger une hypermétropie entre 4 et 10 dioptries, afin de rétablir une vision nette.
L’implant intra-oculaire à base de collamère est généralement très bien toléré, avec la possibilité de pouvoir être retiré à tout moment.
C’est ce qui explique le grand taux de satisfaction des patients hypermétropes ayant bénéficié de cette opération sans laser, avec un recul portant à ce jour sur plus de 200 000 personnes.
Dans certains cas, le chirurgien prépare l’intervention au niveau de l’iris quelques semaines plus tôt, avec deux iridotomies : ces deux orifices permettent une circulation optimale de l’humeur aqueuse après pose de l’implant phake, pour limiter tout risque de glaucome.
Sur les sujets plus âgés après 60 ans, le chirurgien prend en considération l’apparition probable d’une cataracte. Pour anticiper une chirurgie cristallinienne sur un cristallin opacifié, il propose alors une chirurgie du cristallin clair : la lentille artificielle remplace le cristallin existant.
Cette opération pour l’hypermétropie reprend alors le schéma général d’une opération de la cataracte, l’opération la plus effectuée à Paris et en France de manière générale : c’est dire sa maîtrise et son innocuité.