Le renouvellement de lunettes s’effectue régulièrement chez tout patient amétrope, avec ou sans changement de correction. Pourquoi faut-il parfois changer de verres correcteurs ?
Pourquoi un renouvellement de lunettes n’assure pas une correction définitive ?
L’amétropie désigne un trouble de la vision, caractérisé par une vision floue dans certaines situations (vision de loin pour le sujet myope, vision de près pour le patient hypermétrope…). Pour retrouver une vision nette, le patient a deux solutions :
- opter pour une correction visuelle avec des lunettes ou des lentilles de vue ;
- décider d’une opération de chirurgie réfractive à Paris, pour une solution définitive, plus pratique et plus esthétique.
Qu’il ait ou non des troubles de la vision, chaque patient constate un changement de la vue au cours du temps. Le mode de vie (travail sur ordinateur, lumière bleue…) ou des maladies oculaires (rétine, glaucome,…) jouent un rôle essentiel.
Le port de verres correcteurs ou de lentilles permet de corriger la vue à un instant T, sans empêcher toutefois les processus de vieillissement liés à l’âge.
Des troubles de la vision comme la myopie n’échappent pas à la règle, puisque cette dernière évolue avec le temps. En moyenne, la myopie se stabilise vers 25 ans, parfois 30 ans pour les myopies les plus sévères. C’est d’ailleurs pourquoi aucune chirurgie réfractive ne se fait sur une amétropie évolutive. C’est aussi pourquoi le renouvellement de lunettes peut nécessiter un changement de correction.
Le vieillissement de l’œil touche notamment le cristallin, la lentille interne de l’œil. L’altération de ses fibres de collagène se traduit par deux modifications fréquentes.
- En perdant de l’élasticité, le pouvoir d’accommodation du patient diminue : c’est la presbytie.
- En perdant de la transparence, l’acuité visuelle baisse : c’est la cataracte.
Quand envisager un renouvellement de lunettes avec correction visuelle ?
Le médecin ophtalmologiste prescrivant les verres correcteurs indique à son patient la fréquence des visites de contrôle, généralement un à deux ans.
Chaque visite permet de quantifier le trouble visuel avec un auto-réfractomètre.
- La mesure en dioptries évalue la correction sphérique d’une amétropie. Les dioptries sont négatives (verres divergents) chez le sujet myope (troubles de la vision de loin). Les dioptries sont positives (verres convergents) chez le patient presbyte ou hypermétrope (troubles de la vision de près)
- La mesure en axe apprécie la correction cylindrique d’un astigmatisme.
Tout ophtalmologiste à Paris peut prescrire un renouvellement anticipé de l’optique s’il le juge utile. Il rédige alors une nouvelle ordonnance médicale. Un opticien lunetier peut parfois effectuer un renouvellement anticipé de lunettes sans ordonnance, si la dégradation de la vue répond aux conditions de l’article D 4362-12-1 du Code de la Santé Publique.
Que faire en cas de changement soudain de correction visuelle ?
Généralement, la dégradation de la vue nécessitant un renouvellement de lunettes avec changement de correction s’avère progressive.
En revanche, le patient doit s’inquiéter face à une baisse brutale d’acuité visuelle. Cette dernière peut traduire aussi bien des problèmes neurologiques (lésion vasculaire) qu’oculaires (décollement de la rétine ou du vitré, glaucome aigu…). Dans ce cas, il doit consulter rapidement un ophtalmologiste évoluant dans un centre traitant les urgences ophtalmologiques.
Cette prise en charge spécifique exige en effet un plateau technique complet. C’est le cas bien entendu du Centre d’Ophtalmologie Paris Est, avec des spécialistes compétents et expérimentés.
