Opération laser Lasik à Paris

Le Lasik est l’une des principales techniques chirurgicales à disposition pour traiter les troubles réfractifs modérés et forts. Elle existe depuis plus de 30 ans. Cette intervention a totalement bouleversé le monde de l’ophtalmologie dans les années 90. La demande de chirurgie réfractive LASIK ne cesse d’augmenter chaque année. Bien rôdé et bien toléré, il permet au patient de se passer du port de lunettes ou de lentilles. Voici tout ce qu’il y a à savoir sur la chirurgie réfractive au Lasik. 

Chirurgie réfractive au Lasik : qu’est-ce que c’est ?

Le Lasik (LASer In situ Kératomileusis) est une technique utilisée depuis plusieurs dizaines d’années pour corriger les troubles réfractifs tels que la myopie, l’astigmatisme, l’hypermétropie et la presbytie.

Lorsque la vue est mauvaise, la raison principale est la forme anormale de la cornée, trop plate ou au contraire trop bombée, qui est responsable du défaut de vision.

Le Lasik suppose généralement l’usage de deux types de lasers : Excimer et Femtoseconde, chacun à une étape différente du processus chirurgical. Ils permettent d’accéder à la cornée et de la remodeler pour lui rendre sa forme normale, corrigeant ainsi le défaut de vision associé. Lors d’un lasik, la première étape consiste à utiliser le laser Femtoseconde pour la réalisation de la découpe cornéenne que l’on appelle le capot puis le deuxième laser : le laser excimer servira à sculpter la cornée afin de traiter le trouble de la vue.

Dans quels cas avoir recours à la chirurgie laser au Lasik ?

En cas de trouble de la réfraction, le traitement le plus courant est le port de lunettes ou de lentilles cornéennes. Mais en raison de l’association de plusieurs troubles ou d’une lassitude du patient, la question d’une intervention chirurgicale peut se poser pour davantage de confort.

La chirurgie au Lasik s’adresse principalement aux personnes souffrant d’un trouble visuel modéré à sévère et qui souhaitent éviter le port de lunettes ou de lentilles de contact. Tous les troubles de la vue sont opérables, tout dépendra de la demande et de l’exigence du patient. Bien entendu, un bilan préopératoire afin de vérifier la qualité de la cornée sera indispensable pour assurer une chirurgie et un résultat de qualité.

Elle n’est pas possible dans tous les cas. Il existe des contre-indications, certes peu nombreuses mais qui doivent impérativement être respectées pour éviter tout risque de complications ou d’échec :

  • Une sécheresse oculaire chronique : l’usage du Lasik provoque une sécheresse importante dans les suites de l’intervention. Si le patient en souffre à l’origine, cela peut compromettre le résultat. Le plus souvent la sécheresse oculaire est transitoire et passe dans les 2 à 3 semaines après l’intervention.
  • Une cornée fragile, quelle qu’en soit la raison : une pathologie (par exemple un kératocône), un traumatisme au niveau de l’œil avec une cicatrice importante au niveau de la cornée, ou une anomalie congénitale.
  • La pratique de certaines activités, notamment sportives, qui exposent de façon importante à des risques de choc au niveau des yeux (par exemple la boxe, MMA, ou tous sports de combat). Il sera préférable de réaliser dans ces cas-là, une PKR ou TRANSPKR
  • Les métiers à risques : tous les métiers avec risques de chocs importants : Militaires, CRS, Pompiers, Casques bleus….

Enfin, l’intervention au laser ne peut être envisagée que quand le trouble visuel est stabilisé depuis au moins 2 ans. En effet, en cas de troubles encore évolutifs, l’intervention risquerait de ne pas avoir des résultats aussi durables.

Comment se déroule l’opération des yeux au Lasik ?

En pratique

La chirurgie au Lasik est très bien rodée et le temps opératoire est généralement réduit à 15-20 minutes pour les deux yeux, variable selon les indications et l’expérience du chirurgien.

Une anesthésie dite « topique » est pratiquée. Elle consiste en l’instillation de gouttes dans les yeux d’oxybuprocaïne ou de cébesine quelques minutes avant la chirurgie. La tête du patient est maintenue immobile pour éviter tout mouvement pendant le temps opératoire grâce à un lit adapté avec une tétière. L’intervention est réalisée en ambulatoire et le patient peut sortir le jour même.

La prise d’un anxiolytique 1 heure avant l’intervention est fortement recommandée. En effet, cela reste une chirurgie mais si celle-ci n’est pas douloureuse elle peut être impressionnante et il est préférable d’arriver dans des conditions sereines.

 

Déroulement de la chirurgie au Lasik

En règle générale, la chirurgie au Lasik comporte 3 étapes :

 

  • Tout d’abord, le chirurgien découpe un volet, aussi appelé capot, sur la partie la plus superficielle de la cornée, au niveau de l’épithélium. Pour ce faire, il utilise le laser Femtoseconde qui permet une découpe extrêmement précise. En soulevant le capot, il peut ainsi accéder aux couches plus profondes de la cornée (stroma), constituées de lamelles de collagène. Durant cette étape, le patient ressent une pression et la vision se coupe pendant 10 secondes. Cette procédure n’est pas douloureuse mais désagréable.
  • Dans un deuxième temps, il va modeler et sculpter ce stroma cornéen avec un laser Excimer. Selon la nature du trouble à corriger, il accentuera, ou au contraire réduira, la courbure de la cornée. Cette étape porte le nom de photoablation. Cette étape est totalement indolore, le patient voit juste un fil passé devant ses yeux avec aucune sensation. La durée du laser varie en fonction du degré d’amétropie allant de 1 secondes à 25 secondes maximum.
  • La dernière étape consiste à reposer le volet sur la cornée qui vient d’être remodelée.

Suites opératoires et post-opératoires de la chirurgie Lasik

Les suites opératoires sont simples mais imposent un certain nombre de précautions pour assurer le succès du traitement : 

  • Afin d’assurer une bonne adhérence du volet rabattu sur la cornée, il faut impérativement porter une coque protectrice pour empêcher tout frottement et un décollement du capot. Cette coque sera à porter la nuit pendant 3 jours.
  • Il est aussi recommandé de porter des lunettes de soleil pour protéger les yeux des UV en cas d’exposition forte aux UV (Voyage pays tropical, montagne et selon la période de la chirurgie)
  • Les écrans ne sont pas contre indiqués que ce soit le téléphone, l’ordinateur ou la télévision.

Le grand avantage du Lasik est qu’il permet une récupération visuelle très rapide, dès le lendemain de l’intervention. Il peut cependant subsister pendant quelques jours une sensation de sable dans les yeux et des larmoiements, traités par des collyres lubrifiants et anti-inflammatoires.

Les activités sportives doivent être interrompues pendant au moins 8 jours, voire plus si elles exposent particulièrement à un risque de choc. 

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Risques et complications de la chirurgie Lasik

Les effets secondaires sont très classiques :

  • Une sécheresse oculaire qui peut être importante dans les premiers temps et durer pendant quelques mois. C’est la raison pour laquelle le Lasik n’est pas recommandé pour les patients qui en souffrent habituellement.
  • L’apparition dans le champ de vision de halos qui sont particulièrement gênants pour la conduite automobile. Ils disparaissent généralement en quelques semaines.
  • Une fragilité plus prononcée de la cornée qui a été ouverte et remodelée. C’est pourquoi cette intervention n’est pas indiquée pour les patients qui pratiquent très régulièrement certains sports exposant à des risques de choc, ou ceux dont la cornée est déjà fragilisée.

 

Au-delà des effets secondaires normaux, qui sont généralement très temporaires, des complications peuvent se produire, même si elles sont rares :

  • Une infection est toujours possible. Elle prend souvent la forme d’une kératite lamellaire, qui se manifeste par une sensation persistante de sable dans les yeux, une sécheresse et une intolérance à la lumière.
  • Une diplopie consistant en un dédoublement de la vision.
  • Une ectasie secondaire: cette complication grave survient généralement à distance de l’intervention.
  • Un déplacement du volet cornéen: c’est une complication rare grâce au port d’une coque de protection mais elle reste accidentellement possible.
  • Une mauvaise cicatrisation de la cornée, à l’origine d’une opacification.
  • Une persistance anormale des sensations de halo au-delà de plusieurs mois.

 

À noter par ailleurs un risque de passage d’une bulle d’air lors de la réalisation du capot : cet aléa empêche de poursuivre la procédure opératoire car le laser excimer ne reconnaît plus l’œil suite à des mesures avant la chirurgie. Dans ces cas-là, l’intervention est réalisée le lendemain ou dans les jours qui suivent la chirurgie laser. 

Toutes ces complications restent rares, en particulier quand toutes les précautions pré, per et post-opératoires ont été prises et que l’indication a été correctement posée.

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