Le jour d’une séance d’injection de Botox dans les muscles du visage, le praticien demande souvent au patient de contracter ses muscles pour exprimer différentes émotions, et évaluer la dose optimale. Continuer à contracter le visage après ces injections de toxine botulique peut être recommandé ou contre-indiqué selon le moment : les praticiens du Centre Ophtalmologie Paris Est expliquent comment ne pas faire d’erreur.
Pourquoi ne pas contracter les muscles du visage le jour d’une séance de Botox ?
Pour éviter toute injection de Botox ratée, le praticien doit cibler les muscles responsables de la formation des rides d’expression : par son effet myorelaxant, la toxine botulique va supprimer l’hypercontraction des groupes musculaires responsables. Cette injection anti âge de Botox pour rajeunir le regard sans chirurgie suppose donc un geste technique parfait, pour cibler les bonnes fibres, à la bonne profondeur, à la bonne distance et avec la dose adéquate. C’est ce qui explique la plus-value généralement apportée par un spécialiste du regard ayant une connaissance précise des muscles du haut du visage.
Pour ne pas altérer le rendu, le patient ne doit pas masser son visage le jour-même : il risquerait en effet de déplacer la toxine botulique injectée encore insuffisamment fixée sur les récepteurs d’acétylcholine. Si le Botox se déplace sur les muscles adjacents, tout l’effet esthétique des injections lié à la précision du praticien peut être perdu. Dans le même esprit, le patient ne doit pas contracter excessivement ces muscles faciaux le jour de la séance de Botox : rires excessifs, mastication importante ou mouvement de la face sont ainsi proscrits.
Pourquoi contracter les muscles du visage après des injections de Botox ?
L’effet myorelaxant du Botox sur les rides d’expression ou rides dynamiques (rides du front, du lion ou de la patte d’oie) apparait en quelques jours, le temps que la toxine botulique sature les récepteurs à la jonction du nerf et du muscle.
Contracter les muscles du visage dans les 3 à 4 jours après les injections de Botox aide alors la toxine botulique à mieux diffuser dans les muscles ciblés, pour saturer l’ensemble des récepteurs. On conseille généralement des contractions courtes de quelques secondes, 3 à 4 fois par jour maximum. Plus la toxine se fixe sur les récepteurs d’acétylcholine, plus l’effet anti-âge va être harmonieux et durable.
Ce rendu naturel s’avère particulièrement important quand il s’agit de rajeunir le regard sans chirurgie, en lissant les rides d’expression du haut du visage, sans nuire à l’identité des patients. Chaque injection de Botox restant un geste sur-mesure, le praticien spécialiste en rajeunissement du regard explique quel muscle contracter, en détaillant l’expression à mimer : surprise en écarquillant les yeux, sévérité en plissant les sourcils, contraction des paupières…
Au bout de quelques jours, la toxine botulique est fixée sur les récepteurs, si bien qu’il est inutile de poursuivre les contractions des muscles après les injections de Botox (délai de 3 à 5 jours selon les sujets).